Back to USSR
Casse-Tête | Abstrait
2 à 6 joueurs
Difficile
Assez bien
19 à 30€/joueur
Anglais
Fouille
Manipulation
Réflexion
Vous êtes de passage à Amsterdam et avez prévu de visiter The Heineken Experience, l’ancienne brasserie de la célèbre marque de bière, aujourd’hui aménagée en musée ? Profitez-en pour vous frotter aux escape rooms de MyEscape.Club ! L’enseigne n’est située qu’à quelques mètres de l’attraction touristique, de l’autre côté du canal. Cependant, on vous conseille de faire l’escape avant la séance de dégustation que propose le musée, en particulier si vous jetez votre dévolu sur « Back to USSR », sujet de cette review : cette salle vous demandera d’utiliser beaucoup plus vos méninges que « Judgment Day », qui est très axé action.
Notre game master nous conduit devant la porte de « Back to USSR ». Son anglais impeccable se pare tout d’un coup d’un accent russe à couper au couteau, et elle nous livre alors un briefing de mission aussi dynamique que drôle.
Le scénario
« Le docteur Korobeynikov, célèbre scientifique de l’Union Soviétique, travaille sur la plus fabuleuse invention de tous les temps… Et il faut bien admettre qu’il est plutôt étrange. Son assistant précédent n’a pas supporté la pression et s’est enfui, il cherche donc à le remplacer par quelqu’un qui est capable de l’aider à finaliser son grand projet. Vous postulez à ce job de rêve. Votre entretien d’embauche ? Un petit test… Bonne chance ! »
Juste avant que l’on rentre dans la salle, notre maître du jeu précise que nous aurons huit énigmes distinctes à résoudre pour réussir le test, qui consistera en fait à s’échapper du laboratoire du docteur Korobeynikov.
Un voyage musical en URSS
Nous voilà dans la petite salle de travail du scientifique : premier constat, il aime le jaune pétant. Second constat, ses goûts musicaux sont très patriotes, et il est sûrement un peu dur de la feuille vu le volume de la radio… Préparez-vous psychologiquement à un voyage musical en URSS… C’est assez drôle finalement !
Dans ce bureau rudimentaire, on trouve un vieil ordinateur de marque non-capitaliste, des posters de propagande – « authentiques », apprendrons-nous par la suite –, des éléments de déco scientifiques, mais aussi des objets un peu plus mystérieux, dont on se demande bien ce qu’ils font là. Peut-être que le docteur Korobeynikov est réellement fou après tout… Globalement, l’immersion est assez bonne.
Revenons au jeu : huit énigmes nous séparent donc de la sortie. On trouve rapidement un élément fil rouge, qui permet de savoir sur quoi se concentrer. Heureusement d’ailleurs, car le jeu n’est pas du tout linéaire et les huit casse-têtes peuvent être résolus dans n’importe quel ordre. Conséquence : même si la salle n’est pas très fournie, il peut être compliqué de faire le lien et le tri parmi ce dont on dispose. C’est d’ailleurs de cette non-linéarité que vient la principale difficulté : savoir par où commencer. Une fois qu’on a compris ce qu’on cherche et la forme que prennent ces huit étapes, il devient plus simple d’avancer, mais avant cela le démarrage peut s’avérer un peu laborieux.
Le meilleur rapport qualité-prix d’Amsterdam
« Back to USSR » est une salle essentiellement basée sur de la réflexion – on insiste, venez AVANT le musée Heineken ! –, on n’y trouve assez peu de mécanismes et manipulations, et elle demande également peu de fouille physique, même si votre sens de l’observation, lui, sera mis à l’épreuve.
Elle est accessible aux équipes de deux à cinq joueurs, mais étant donné qu’elle est assez peu dense en énigmes et que le bureau n’est pas très grand, on la conseillerait plutôt aux petits groupes, de deux ou trois joueurs. A noter d’ailleurs qu’en heures creuses et pour les équipes de deux, « Back to USSR » est très probablement le meilleur rapport qualité-prix d’Amsterdam – 25 euros par tête.