Le prisonnier

Omescape est une enseigne d’origine asiatique qui ouvert ses portes à Lyon fin 2015. Vous commencez à bien la connaître grâce à nos reviews successives du Royaume des Chats et du Joker.Pour ce troisième test nous allons vous présenter leur tout dernier jeu. Nous avions eu la possibilité de le beta-tester, quelques jour avant l’ouverture des réservations au grand public, toujours en compagnie de Lyon CityCrunch.

Le scénario

Vous allez évoluer dans l’une des plus vieilles et infâme prison militaire de l’Histoire, d’où depuis près de 100 ans personne ne s’était encore jamais échappé. Au cours d’une nuit, tous les prisonniers du quartier de Haute Sécurité ont disparu sans plus jamais donner signe de vie. La rumeur laisse entendre qu’il s’agirait du fait d’un seul Homme, Richard Ramirez, un « serial killer » plus connu sous le nom de « The Night Stalker ». Personne n’a jamais su ce qu’il s’était vraiment passé.

Vous vous réveillez un jour enfermé dans une cellule étroite. Vous êtes seul, engourdi par le froid, le silence se fait pesant. Vous réalisez alors qu’il s’agit de ce tristement célèbre quartier de « Haute Sécurité » qui a vu la disparition de tous ses prisonniers ainsi que celle du « Night Stalker ». Soudain vous entendez des bruits étranges, votre pouls s’accélère. Vous comprenez alors que votre ultime but est de vous échapper au plus vite.

Si vous étiez habitués à la construction des précédents jeux d’Omescape vous devriez trouver du changement. En effet, pour cette nouvelle aventure, l’enseigne a fait un pari en proposant un jeu à la construction plutôt occidentale. Alors que le Joker, le Royaume des Chats ou encore Le Laboratoire du docteur Viper sont des jeux qui permettent aux joueurs de reprendre leur indépendance à certains moments du jeu pour réfléchir à des casse-tête, résoudre des énigmes afin de faire progresser l’équipe, ici le collectif joue beaucoup.

Synchronisation et collaboration

En effet, dans cette aventure le travail en commun est essentiel. Synchronisation, raisonnement à plusieurs seront les éléments essentiels pour arriver à sortir à temps de ce no man’s land.

No man’s land, un terme qui colle plutôt bien à l’espace de jeu dans lequel vous allez pénétrer … Nous n’avions pas vu ce genre de décor depuis notre test de Saw à Paris. Un lieu brut de décoffrage, poussiéreux, jonché de restes de vieux journaux, de morceaux de carrelages cassés et d’objets hors d’âge.C’est dans cet univers sombre et lugubre que vous débuterez votre aventure. Assis sur de vieux lits superposés pour certains, derrière des barreaux de cellule rouillés, … Votre première mission sera de trouver le moyen de vous libérer et si possible de retrouver le reste de votre équipe !Attention, ne vous fiez pas à cette première description. Au fil de votre partie vous aurez la possibilité d’explorer d’autres facette de ce décor. N’oubliez pas que vous avez été fait prisonnier dans le quartier de haute sécurité d’une prison militaire.

Sur le jeu en lui-même, comme nous le disions précédemment, le déroulé de l’aventure nous semble plus proche des jeux que nous avons l’habitude de trouver en Europe (en comparaison aux autres expériences proposées par Omescape). Cette impression vient surtout de la progression au sein de l’espace de jeu, ainsi que de la scénographie qui sont plus proches de ce que nous avons l’habitude de trouver en occident. Mais attention, ceci ne veut ni dire que le jeu est simple, ni que vous allez vous ennuyer car vous auriez déjà vu dans une autre enseigne le même type de jeu.

Peu de fouille

Les casse-tête qui jalonnent l’aventure sont quant à eux plus proches de l’esprit originel de Omescape. Une heure durant, vous devrez mobiliser vos capacités de réflexion, les mettre en commun avec les autres joueurs pour arriver à trouver les réponses aux différentes énigmes. Ici la fouille est assez peu développée par contre votre sens de l’observation ne devra pas vous faire défaut.

La prison de Omescape ravira les joueurs en mal de défi. Cette aventure est l’un des jeux le plus difficiles de l’enseigne. Rassemblez vos amis les plus futés, commencez à les préparer psychologiquement à porter un combinaison de prisonnier américain (vous savez les combinaisons oranges bien flashy).Ferez-vous partie de la poignée d’équipes qui ont la capacité de sortir de cette salle. Courage et bonne chance !